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    c26.gif (6091 bytes) Les verbes japonais sont relativement faciles à employer Si on les compare à d'autres langues, essentiellement parce qu'ils restent invariables quel que soit le sujet (contrairement au français «je vais, tu vas, il va, etc.»). De plus, on n'emploie généralement pas les pronoms personnels comme «je, tu, nous», sauf si c'est nécessaire pour lever une ambigùité; le mot ikiniasu, par exemple, peut signifier, selon le contexte «je vais, tu vas, il/elle/on va, nous allons» ou «ils/elles vont». Un autre avantage est qu'il n'existe que deux verbes légèrement irréguliers en japonais, kuru («venir») et suru («faire»).

    Autre différence avec le verbe français:

     

     

    il existe deux formes verbales, la forme «simple» celle «du dictionnaire» (c'est celle qu'on trouve dans les listes de verbes et dans le dictionnaire), et la forme dite «de politesse». Ces deux formes ont exactement la même signification, mais le niveau de politesse sous-entendu varie. On emploie la forme simple en famille, avec les enfants ou avec des amis ou des collègues très proches, tandis qu'il vaut mieux employer la forme de politesse avec des gens que l'on ne connaît pas très bien, des personnes plus âgées que vous, ou vos supérieurs hiérarchiques. Lorsque vous commencez à apprendre le japonais, ou Si vous n'êtes pas sûr de la forme à employer, mieux vaut utiliser cette forme afin d'éviter de vexer ou de blesser quelqu'un sans le vouloir.avatar_38.gif (3721 bytes)Afin de comprendre comment former les différents temps, il faut savoir que les verbes japonais se divisent en deux groupes. Le premier comprend les verbes se terminant par -eru ou -iru à la forme simple du présent. Exemple: taberu («manger»), hajimeru («commencer») et miru («voir, regarder»). Pour construire la forme de politesse en masu, supprimez la terminaison -ru et ajoutez -masu, par exemple taberu - tabemasu («manger»), hajimeru hajimemasu («commencer»), et miru - mimasu («voir, regarder»).

    mangas_004.gif (7727 bytes)Le verbe principal se place toujours à la fin de la phrase, et c'est lui qui indique le niveau de politesse. Par conséquent, les verbes des propositions qui se trouvent en milieu de phrase peuvent très bien être à la forme simple pourvu que le verbe final soit à la forme de politesse.

    Forme polie en - masu

     

    mangas_001.gif (2853 bytes)Les verbes du deuxième groupe sont souvent appelés verbes en -u, parce qu'il suffit de supprimer la terminaison -u de la forme simple pour obtenir le radical, et d'y ajouter -imasu pour obtenir la forme en -masu, par exemple owaru - owarimasu («finir»), iku - fidmasu («aller»), et nomu - nomimasu («boire»).

     

     

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  • Un bon côté de l'étude du japonais, c'est que sa prononciation ne pose aucune difficulté pour les Français. 95 % des sons du japonais existent en français. Pour les 5 % qui restent, vous comprendrez très vite après lecture des explications ci-dessous et quelques exercices oraux. Dans les prochaines leçons, vous n'y penserez même plus! D'ailleurs cette prononciation est Si simple que nous n'indiquerons la prononciation figurée que pendant les premières leçons. Ensuite nous n'emploierons plus que la transcription officielle.

    Il y a donc seulement quelques points auxquels il vous faudra faire un peu attention au début. D'abord pour les consonnes, c'est le plus facile:

    Tous les h que vous trouverez sont aspirés : ha, hi, he, ho, hyo..

    En japonais il n'y a pas de r ni de l mais un son entre les deux. La transcription officielle (d'origine américaine) note ce son par un "r". Mais comme il est plus proche de notre "l" français, nous le noterons, au début, dans la prononciation figurée, par un "l" : la, li, lou, le, lo, lyo.

    On trouvera souvent dans la transcription officielle deux consonnes identiques qui se suivent: "tt", "kk". Pour prononcer ce tt, c'est exactement comme lorsqu'on dit "At... choum" pour imiter un éternuement, en coupant le mot en deux et en retenant le "t". C'est-à-dire qu'on commence à prononcer le "t"' on le tient un peu, et on le termine: shitte, ikka, rokka . C'est tout pour les consonnes.

    Pour les voyelles ce n'est guère plus compliqué:

    Il y a des voyelles qui doivent être prononcées longues. Elles sont tenues un peu plus longtemps que les autres. Dans la transcription officielle, on les indique par un trait sur la voyelle ou un accent circonflexe. Dans la prononciation figurée, elles seront doublées: (soo); ikimashô (ikimachoo). C'est très important de ne pas oublier de les allonger, car sinon, il y a des mots qui deviennent incompréhensibles.

    Vous rencontrerez très souvent un son qui est transcrit par "u" dans la transcription officielle. C'est le seul qui vous posera peutêtre quelques problèmes. Mais comme il revient sans cesse, vous vous y ferez très vite. Selon le contexte, ce son se prononcera soit "u" (c'est le cas le plus rare), soit entre "eu" et "ou" (il sera noté "ou" dans la prononciation figurée), soit, c'est très fréquent, il ne se prononce pas du tout. Dans ce cas, la prononciation figurée le remplacera par une apostrophe: arimasu ka (alimass' ka).

    Le dernier point un peu délicat est la prononciation de ce que la transcription officielle écrit in, en et an, on. Pour in et en, pas de problème, c'est un "i" ou un "é", plus un "n", comme dans mine ou mène. Nous l'écrirons (in') ou (èn') dans la prononciation figurée. Pour an et on, c'est un peu plus compliqué. C'est comme Si on avait d'abord "an" et "on", comme en français: "jour de l'an", "on m'a dit", plus un "n". Nous l'écrirons: (an.n') et (on.n').

    Avec ces quelques explications, un minimum d'attention, quelques exercices et un peu d'oreille, vous êtes parés pour prononcer n'importe quelle phrase en japonais.

     


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